L’AMOUR PROPRE CLAUDE GILLI

  • Dimensions : 75 × 50 × 6 cm
  • Année : 2010
  • Matériaux : Bois peint Eclairage par lampe froide - 220 volts
  • Tirages : Oeuvre unique
  • Signature : Signé à la main
  • Mouvement : Pop art
  • Ton : Tons colorés

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« Véritable pillier de l'École de Nice, Claude Gilli nous a quitté à l'été 2015, laissant derrière lui une œuvre habitée et riche d'expériences : Ex-votos, coulées, découpages, travail avec les escargots puis sculptures tridimensionnelles. En bois polychrome, en résine moulée ou en acier peint, cette aventure dans l'univers des matières lui a permis de nous laisser une oeuvre colorée, pleine d'humour, et habitée par sa Côte d'Azur natale.

Depuis le début des années 2000, il avait choisi de revenir à son travail de prédilection, le bois découpé, pour faire revivre son plaisir de colorer les sentiments et les souvenirs.
C'est pendant cette période qu'il a réalisé cette suite de pièces en hommage à l'amour, à la vie, a son plaisir de nous surprendre. »

Michel Roudillon


Claude Gilli est un artiste phare de l’école de Nice qui a considérablement participé à l’affirmation du pop art français. Né à Nice en 1938, il entre à l’école des Arts Décoratifs de Nice en 1955. Entre 1957 et 1959, lors de ses premières expositions à la Galerie de Longchamp, il se lie d’amitié avec Albert Chubac, Martial Raysse, puis Ben lors de l’inauguration du « Laboratoire 32 » de ce dernier.

En 1962, la nuit de la Saint-Sylvestre, il brûle la quasi-totalité de ses œuvres de jeunesse. Puis il fait la connaissance d’Arman, César, Farhi et Venet avant de rencontrer Robert Malaval avec lequel il réalise plusieurs travaux autour de « L’aliment blanc ». Il présente de nombreuses expositions, notamment à Venise puis à Paris, chez Yvon Lambert après avoir obtenu le Prix Lefranc en 1966. L’année suivante il participe à l’exposition « 12 Super-Réalistes » à Venise chez Del Leone où il découvre les travaux des « pop » américains, Lichtenstein, Warhol et Wesselmann. Puis en 1968 il travaille le plexiglas avant de commencer une série de peinture « aux escargots ».

En 1976, installé dans un atelier parisien, il participe à de nombreuses expositions internationales dont une dédiée à « l’école de Nice » au Centre Georges Pompidou. En 1981 une rétrospective lui est consacrée au Musée de Nice, et plusieurs catalogues sont publiés sous la plume de Pierre Restany. Il réalise aussi une sculpture monumentale en acier pour le Palais des Congrès de la ville de Nice.